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Echo d'un royaume ténébreux, murmures d'un avenir encore flou. Étrange soeur de la pensée. Je séjourne dans la nuit et craint la lueur de l'aube. Qui suis-je ?
Les rêves
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Le plus fort des hommes ne pourrait le voler à la plus frêle des alouettes. Que suis-je ?
Le chant
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Hôtes et intrus, je les accueille. J'appartiens à celui qui détient la clé de mon coeur. Qui suis-je ?
Un foyer
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OEil pour oeil, dent pour dent... Payée doit être la dette de sang. Qui suis-je ?
La vengeance
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Poison de l'âme, sombre masque de la passion. Fruit de l'amour, je cause inévitablement sa perte. Qui suis-je ?
La jalousie
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Ossature du monde, je cherche la caresse des cieux. Ma parure est blanche comme celle d'une vierge. Qui suis-je ?
Une montagne
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Je porte l'épée brisée et distingue les vrais rois des tyrans. Qui suis-je ?
La pitié
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Invisible et pourtant connue de tous. Plus légère que le vent, plus affûtée qu'une lame. Née de rien, mais capable de vaincre les plus grandes armées. Qui suis-je ?
La faim
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Nul ne me connaît avant de me mesurer,
et pourtant, je manque à tous quand je me suis envolé.
Le temps
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Je n'ai jamais été, mais toujours je serai.
Nul ne me voit arriver, et pourtant je suis invariable.
Je ne désaltère pas, mais je peux être source de beaucoup de choses pour les êtres vivants.
Demain
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Même quand on me fond, je fonctionne.
Un mot suffit à le faire avoir des ratés.
Si je cesse de battre, tu cesses d'exister.
Le coeur
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Vous m'entendez encore, donc je ne suis pas mort.
Quand enfin je me tais, j'attends qu'on me rappelle.
L'écho
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Qu'est-ce qui a des racines que personne ne voit,
Qui est plus grand que les arbres,
Qui monte, qui monte,
Et pourtant ne pousse jamais ?
Une montagne
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Sans voix, il crie;
Sans ailes, il voltige;
Sans dents, il mord;
Sans bouche, il murmure.
Le vent
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Un oeil dans un visage bleu
Vit un oeil dans un visage vert.
" Cet oeil-là ressemble à cet oeil-ci,
dit le premier oeil,
Mais en lieu bas,
Non pas en un lieu haut. "
Le soleil sur les marguerites
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On ne peut le voir, on ne peut la sentir,
On ne peut l'entendre, on ne peut la respirer,
Elle s'étend derrière les étoiles et sous les collines
Elle remplit les trous vides.
Elle vient d'abord et suit après.
Elle termine la vie, tue le rire.
L'obscurité
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Trente chevaux sur une colline rouge;
D'abord ils mâchonnent,
Puis ils frappent leur marque,
Ensuite ils restent immobiles.
Les dents
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Une boîte sans charnière, sans clef,
sans couvercle :
Pourtant à l'intérieur est caché un trésor
doré.
Un oeuf
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Vivant sans souffle,
Froid comme la mort,
Jamais assoiffé, toujours buvant,
En cotte de mailles, jamais cliquetant.
Un poisson
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Sans-jambes repose sur une jambe,
deux-jambes s'assirent sur trois-jambes,
quatre-jambes en eut un peu.
Du poisson sur une table, un
homme à côté assis sur un tabouret, le chat reçoit
les arêtes.
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Cette chose toutes choses dévore :
Oiseaux, bêtes, arbres, fleurs;
Elle ronge le fer, mord l'acier;
Réduit les dures pierres en poudre;
Met à mort les rois, détruit les villes
Et rabat les hautes montagnes.
Le temps
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Je connais quelqu'un qui toujours m'est proche
Et qui pourtant dans le noir disparait.
Envers moi seul cette personne est loyale;
Une force invisible la contraint à me suivre
Mais bien qu'elle me touche, je ne peut la sentir.
Mon ombre
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Un homme centenaire debout dans la froidure
Echange en moins d'une journée
Son pimpant couvre-chef coloré
contre un semblable d'ivoire pur
Bien qu'habillé de neuf, l'ancien est esseulé
Car dans la plaine l'hiver va le dénuder.
Un vieil arbre isolé dans une plaine,loin
de la forêt. C'est la fin de l'automne et la neige vient de
tomber sur son feuillage bariolé.
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Je suis souvent tenue, mais rarement touchée.
Je suis toujours mouillée mais ne rouille jamais.
Parfois je suis pendue, parfois je suis mordue.
Pour bien m'utiliser, tu doit avoir l'esprit vif.
La langue
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Solide comme l'acier
Mais plus souple qu'une lame
Je ne suis rien de plus que des trous
Liés à d'autres trous.
Une chaîne
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A la fenêtre elle se tient en pleurant
Et avec chaque larme sa vie s'écoule.
Une bougie
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Difficile à trouver,
Difficile à garder,
Je cesse d'être à l'instant
Où je suis découvert.
Le secret
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J'ai peu de force mais beaucoup de pouvoirs.
Je garde les taudis comme les palais,
Mais si mon maître part
Il lui faut s'assurer qu'il m'emmène avec lui.
La clef
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Plus vous en retirez et plus je devient grand,
Mais je serais comblé si vous en rajoutez.
Le trou
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Bien qu'elle soit toujours noire,
Elle peut être blanche.
La nuit
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Un virage qui ne mène nulle part
Un cercle
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Lumières qui fuient la lumière.
Les étoiles
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Enfant de l'art, enfant de la nature
Sans prolonger les jours, j'empêche de mourir;
Plus le temps passe, plus je fais imposture,
Car je deviens trop jeune à force de vieillir.
Le portrait
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Ils sont au-dessus des rois,
Nul ne peut ignorer leur colère.
Ils sont bien éphémères parfois.
Et leur sang nourrit la terre.
Les nuages
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Je nais de la terre
Et vit dans les airs
Puis au sein de ma mère
J'engendre mon père.
L'arbre ( Il
nait bien de la terre. Ses feuilles s'abreuvent de lumière
dans l'air. L'humus est son père)
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